Quel nouveau paradigme pour demain?

16/06/2020

Il y a 10 ans, j'écrivais des notes d'analyses politiques et stratégiques pour     éclairer le décideur politique.

Je me rends compte que ce que je développe aujourd'hui a finalement un lien avec ce passé (et que tout prend sens ;) Je souhaite continuer à éclairer  ce décideur et éclairer toute personne qui a envie de contribuer au monde de demain, en prenant des actions et décisions conscientes qui aient du sens pour elle et pour la planète. Alors allons-y.... voici ma note d'analyse et mes recommandations, monsieur le président, madame et monsieur le ministre, madame et monsieur le citoyen, madame et monsieur l'artisan, madame et monsieur l'artiste, madame et monsieur l'entrepreneur, madame et monsieur le salarié, madame et monsieur l'agriculteur, madame et monsieur...l'être humain! sur le bouleversement planétaire que nous sommes en train de vivre et comment l'accompagner au mieux, en conscience.

Quel nouveau paradigme pour demain?

1. Diagnostic : nous vivons une période exceptionnelle de mutation et de transition, une crise de conscience...

Nous vivons une période de transformation sans précédent, de mutation profonde à tous niveaux : politique, économique, écologique, social et technologique. Nous en sommes tous témoins : effondrement du système politique traditionnel, impasse du modèle économique actuel, pénurie annoncée des ressources naturelles, réchauffement climatique, bouleversement des modes de production, consommation et diffusion de l'information, explosion de l'économie digitale, creusement des inégalités et incapacité à préserver et partager intelligemment les ressources et richesses de la planète.

Le monde dans lequel nous vivons depuis la première révolution industrielle (il y a 250 ans), et l'économie mondiale moderne qui le soutient, repose sur un dogme qui n'est plus tenable et soutenable aujourd'hui : celui selon lequel nous avons besoin de ressources naturelles et fossiles de manière illimitée pour soutenir le développement continu de la croissance économique. Ce modèle, qui ne peut « physiquement » continuer (le stock de ressources est limité et nous en avons déjà consommé la majorité), provoque un enchaînement complexe de déséquilibres et d'impacts écologiques, agricoles, climatiques, sociaux, politiques, accentuant les conflits, les phénomènes migratoires, etc.. Tous ces phénomènes sont liés. L'idée avancée de « croissance verte » pour remédier à cela semble elle-même un mythe.. une théorie de plus, insuffisante et imparfaite.

Les grandes alliances politiques issues d'après-guerre sont fragilisées, le multilatéralisme remis en question, l'ordre mondial en pleine redéfinition, les nations et les partis politiques traditionnels fortement affaiblis.

A cela s'ajoute la financiarisation de l'économie globale depuis 20 ans (déréglementation financière de la fin des années 90), qui n'a d'autre sens que de faire de l'argent avec l'argent.

Nous perdons le sens.

Nous découvrons la rareté, la fragilité de la planète et de l'existence humaine.

Et aujourd'hui, comme un ultime signal d'alerte, la crise sanitaire mondiale met brutalement en lumière cet équilibre précaire, ces extrêmes, ces incohérences, que l'on a nous-même créé avec le temps. Cette crise est un catalyseur, une opportunité unique de se réveiller et de construire un monde nouveau, une nouvelle civilisation, une nouvelle humanité - qui est déjà en marche (j'y reviendrai). Elle est le signal qu'il nous faut nous retrouver, nous reconnecter, avec nous-même et notre environnement.

Car en effet, nous nous sommes avec le temps complètement déconnectés du vivant et de l'humain. Détournés de la connaissance de notre monde et de nous-même.

Cette perte de lien a provoqué les déséquilibres de notre planète.

Nous nous sommes perdus nous-mêmes et avons créé nous-même les problèmes de notre temps, avec un outil simple : notre pensée. Aujourd'hui, nous nous trouvons dans un cercle sans fin, proposant sans cesse plus d'idées permettant de résoudre des problèmes que nous avons nous-même créés.

Nous avons perdu le lien, la connexion avec nous-même et notre monde.

On s'est éloigné de nous-même, il nous faut revenir à soi, se reconnecter avec notre vraie nature.

Bien plus qu'une crise sanitaire, économique ou politique, ce que nous vivons est donc avant tout une crise de conscience. Conscience de qui nous sommes et du monde dans lequel nous vivons. Ce manque de conscience nous a mené à prendre des décisions non pertinentes et 'alignées' ou justes avec l'humain et la planète.

Cette crise de conscience marque la fin d'un modèle et en même temps l'avènement d'une nouvelle ère et d'une nouvelle humanité, plus consciente.

2. ... qui nous pousse à impulser de nouvelles manières de penser et d'agir, retrouver du sens et devenir conscients 

Quelles nouvelles valeurs, quelle nouvelle vision promouvoir, quel nouveau monde construire ? que devons-nous changer ?

Nous arrivons à la fin d'un modèle, d'une civilisation, et avons besoin d'un changement de paradigme, de valeurs et de priorités, d'un changement profond d'orientation dans la manière de concevoir l'action politique, économique et citoyenne. Un nouveau paradigme qui mette l'humain et la connaissance de l'humain, et l'action en conscience, au cœur.

2.1. Nous avons besoin d'un changement radical dans la manière de penser et gérer les affaires du monde.

Dans notre rapport à l'économie : il va falloir imaginer une économie complètement différente, renouvelée. Une économie réconciliée avec l'humain et le vivant. Une performance économique réconciliée avec la finalité sociale (apporter du bien-être) et environnementale (préserver la planète). Il va falloir réinventer l'entreprise en imaginant des business model intelligents, bienveillants, éthiques et complets, qui aient du sens et une utilité, sociale et environnementale, pour la collectivité. Il faut définir de nouvelles finalités et de nouvelles valeurs (le 'pourquoi' va-t-on travailler, le sens), qui ne soient pas le profit ou l'intérêt particulier, mais bien le sens, le bien-être individuel et collectif, la préservation des ressources et du vivant.

Il faut passer de l'économie linéaire à l'économie circulaire, collaborative et du partage. Passer de l'idée de concurrence ou compétition à celle de collaboration et de partage. Réfléchir enfin à une économie qui, oui, remette en cause l'idée même de croissance.

Dans notre rapport au politique : nous avons besoin d'une refondation du système politique et de la vie démocratique, d'un changement dans la manière de gouverner. Ce système a aujourd'hui atteint ses limites face à l'ampleur des défis auxquels nous devons faire face. Il repose encore trop sur le jeu d'opposition et de confrontation d'idées, qui certes permettent d'alimenter le débat démocratique, mais devient obsolète tel que pratiqué aujourd'hui. Cette idée d'opposition ou concurrence n'est saine que si elle sert le bien commun et non l'enjeu de pouvoir. Nous devons commencer à parler d'intelligence collective, avec un débat d'idées qui permette de nous élever collectivement. Les relations humaines ne doivent plus être basées sur la concurrence ou la compétition mais sur la complémentarité, le partage et la collaboration, la coopération, la confiance. 

Nous avons besoin d'une nouvelle génération de dirigeants, conscients, bienveillants, agissant pour le bien commun et non dominés par leurs croyances ou leur ego (j'y reviendrai) ; agissant pour l'humanité et non leur propre intérêt. Il nous faut également changer le centre de gravité des politiques publiques, remettant l'humain et le bien-être au cœur. Privilégiant l'alimentation, la santé, la vie, l'éducation, le renouvelable et le durable. Le maître-mot est retrouver du SENS.

Dans notre rapport aux ressources et au vivant, à la planète : c'est ici le point essentiel et plus problématique aujourd'hui. Nous nous sommes avec le temps complètement déconnectés du vivant, de la connaissance de soi et de notre environnement. Nous bouleversons et détruisons les écosystèmes indispensables à la bonne santé de la planète, et donc de la nôtre. Nous sommes devenus le plus gros prédateur que l'humanité n'ait jamais connue alors qu'il nous faut retrouver notre juste place dans la chaîne du vivant sur cette Terre. La déconnexion ou perte du lien avec le vivant a déséquilibré notre planète. Il nous faut sortir du système productiviste et développer l'autonomie, le durable, le partage des ressources. Inventer de nouvelles solidarités sociales. Vivre de manière saine, heureuse et durable.

Une économie et un monde qui soit connecté, réconcilié avec l'humain et le vivant.

Recréer du lien, du sens, de l'harmonie dans nos actions. Promouvoir l'intelligence collective. Insuffler une nouvelle vision, de nouvelles valeurs, de nouvelles priorités, de nouveaux axes de travail et d'action, non plus basés sur le profit et la consommation mais sur l'humain et l'environnement. L'heure est venue de tout réinventer, reconstruire.

2.2 Comment changer notre rapport à tous ces domaines ? Quelle ligne rouge adopter ?

Je pense que le mot clé est : retrouver du sens. Du sens dans les décisions, les comportements et les actions. Et ce sens doit être celui du bien-être commun, des individus et de la planète. Retrouver du sens, c'est inévitablement changer sa manière de penser. D'une société tournée vers le tout rentabilité et l'argent à une société soucieuse du bien-être et de la protection du vivant. Du quantitatif au qualitatif. De la compétition et la concurrence à la collaboration et l'intelligence collective. D'un modèle pyramidal à une approche globale, latérale et connectée. De l'égoïsme à l'altruisme. De l'individualisme au collectif. De l'inconscience collective à la conscience collective. Tel est l'enjeu finalement : devenir conscient pour agir en conscience, et avec du sens.

Ce sens, cette conscience doit devenir un paramètre essentiel dans le monde de demain. Afin de pouvoir adopter des comportements, prendre des décisions et mener des actions et contributions utiles et conscientes, qui aient du sens pour nous et la planète.

L'humanité doit devenir plus consciente et agir de manière juste et équilibrée.

Nous observons déjà des comportements et actions conscientes, prises de conscience, des mouvements, certes encore minoritaires, mais qui pointent du doigt de nouvelles manières de vivre, faire, être, savoir-faire et savoir-être. Le manger sain, vivre sain, se déplacer sain. Le travailler autrement. Le vivre mieux avec moins. Les pratiques, telles que le yoga et la méditation, encourageant la découverte de soi, du bien-être et de l'harmonie intérieure. Ces changements précurseurs se font lentement et progressivement ; mais dans le même temps, nous vivons une période de forte créativité et d'innovation puissante qui, utilisée à bon escient, peut permettre une diffusion d'informations, de connaissance et de bonnes pratiques pouvant changer l'humanité et nous faire basculer beaucoup plus vite que ce que l'on pense, dans cette nouvelle ère.

Nous vivons donc la fin d'une civilisation tout en voyant les prémices d'une nouvelle ère. Nous allons vers un nouveau monde, une nouvelle civilisation. Sommes en phase de transformation de l'humanité.

Mais par où commence le changement et par qui ? par chacun de nous.

3. Quel processus de transformation? élévation du niveau de conscience individuel et collectif

3.1  Augmenter notre niveau de conscience, reconnecter avec nous-même et notre monde:

Cette période de transition que nous vivons doit s'accompagner d'un (r)éveil des consciences. D'une reconnexion à soi et à l'environnement. D'une meilleure compréhension de qui nous sommes. Au niveau individuel, et collectif.

Nous devons nous retrouver, nous reconnecter avec nous-même et notre monde.

Le monde extérieur et la société nous ont avec le temps complètement détournés de l'essentiel, déconnectés de la connaissance de la nature et de notre propre nature humaine, et par là-même déséquilibré notre planète. C'est cette connaissance de soi, de l'humain et du vivant, qu'il nous faut aujourd'hui urgemment (re)découvrir, explorer, approfondir.

Cela veut dire approfondir la connaissance que nous avons de nous-même, de notre être (dans toutes ses dimensions, physique mais aussi émotionnel, mental, énergétique et spirituel), de notre environnement et surtout de notre lien avec lui (j'écrirai un prochain article sur le sujet).

Approfondir la connaissance de notre véritable nature ou essence, au-delà de la réalité limitée de la forme (physique) et de notre ego (que j'entends comme notre identité, notre histoire, notre conditionnement, nos croyances etc.). Et ce à travers un travail d'observation, d'écoute, de (re)connexion à soi et son être ou 'monde intérieur'. Ce que nous avons oublié avec le temps, mais dont nous sommes tous capables. Ceci se fait avec l'expérimentation et l'expérience. 

La crise que nous vivons actuellement et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés constituent une opportunité unique pour commencer ce travail. L'adversité nous invite naturellement à revenir à l'essentiel, à soi et aux autres. A aller plus profondément en nous. Elle nous pousse à élever notre niveau de conscience, de nous-même et de notre environnement. Il nous faut saisir cette opportunité, qui devient notre responsabilité.

Cette découverte progressive de soi va permettre de devenir plus conscient de cette réalité plus globale que nous sommes, et pouvoir agir enfin en conscience, pour nous-même et pour le monde.

Une telle reconnexion avec nous-même, au niveau individuel et collectif, nous permettra de prendre des décisions et actions humaines et conscientes, qui auront un impact positif sur l'évolution de l'humanité.

3.2. Se désidentifier de notre ego et nos croyances limitantes:

Cette augmentation de notre niveau de conscience doit aller de pair avec un travail sur nos croyances ou notre ego.

Nous avons tous, au niveau individuel et collectif, des croyances limitantes qui nous maintiennent dans une identité, un narratif, un rôle, un masque social, une image mentale de qui nous sommes...et nous font agir de manière conditionnée. Le plus souvent on s'identifie à nos croyances et notre propre histoire, notre culture, nos valeurs et référentiels, nos succès et nos échecs, etc. C'est ce même type de croyances qui nous maintiennent dans l'idée qu'il faut de la croissance à tout prix, de la compétition, être le meilleur, le plus performant, de telle ou telle affiliation politique, pour ou contre ceci ou cela, etc.

Ces croyances nous conditionnent, nous empêchent de nous réaliser pleinement et nous maintiennent dans des états tels que l'insatisfaction, l'attente, la peur, la frustration, le manque de confiance, etc. Elles sont limitantes et constituent aujourd'hui le principal obstacle à cette connaissance de soi et de notre monde.

De la même manière, au niveau collectif, la société évolue dans un ensemble de croyances (qui sont aussi le fruit de la culture et l'histoire propre à chaque pays ou région) qui limite sa vision des possibles et du fait qu'il soit possible de changer de paradigme (si l'on parle de la croissance par exemple, au cœur du système actuel).

C'est à travers l'expérience, l'expérimentation de notre véritable nature humaine, notre véritable être (décrite au paragraphe précédent), que nous allons pouvoir nous désidentifier et nous libérer de ces croyances de tout ordre. De les transformer.

Tel est l'enjeu essentiel de cette crise et cette période : amorcer une bascule du 'monde extérieur' (que la société nous a imposé au fil du temps) vers le 'monde intérieur' et une meilleure connaissance de soi, de notre être intérieur, notre conscience, notre environnement et notre capacité d'action sur le monde. Il ne faut plus dépendre des circonstances extérieures et de codes, de dogmes, d'étiquettes et de systèmes de valeurs imposés par la société et par nous-même, mais commencer à observer, faire l'expérience de son être, son corps, se connaître, être connecté avec soi-même et son environnement. C'est une première étape indispensable.

Seule cette expérience du retour à soi nous permettra de faire évoluer l'humanité et la rendre plus consciente. L'expérience et la transformation personnelle sont les conditions de la transformation collective.

3.3 La transformation individuelle va permettre la transformation collective:

La transformation commence au niveau individuel, de chaque être humain.

L'individuel impacte le collectif : en devenant chacun à notre niveau plus conscient, nous augmentons naturellement, mathématiquement et énergétiquement le niveau de conscience collectif. Nous participons à l'élévation du niveau de conscience collectif.

En devenant plus conscient, centré et « reconnecté » à soi :

- on augmente notre capacité à prendre, au niveau individuel mais aussi collectif, les bonnes décisions et actions, qui seront justes, utiles et pertinentes pour nous et pour le monde. La somme d'actions individuelles prises en responsabilité et en conscience va créer l'action collective responsable et consciente. Elle va faire progressivement émerger l'intelligence collective.

- on s'élève au-delà de l'inconscient collectif et du sentiment d'impuissance, de victimisation et de la peur. On aide au passage de l'inconscient collectif (et de tout ce qu'il implique de croyances, peurs, résistance au changement, résignation sur soi-même et sur le monde) au conscient collectif (j'agis en conscience et prends des actions qui ont du sens pour moi et pour le monde).

- on élève notre niveau d'énergie vitale et notre fréquence vibratoire, qui va entraîner une élévation du taux ou fréquence vibratoire de notre entourage et environnement non seulement immédiat mais aussi, par effet de rayonnement, de celui de la planète. Ce qui peut engendrer des transformations et des changements réels. Des études très intéressantes (voir l'effet Maharishi, expérimenté pour la première fois pendant le conflit israélo-libanais au début des années 1980), montrent l'impact de la conscience individuelle sur le niveau de conscience collectif. Ce que l'on dégage ou 'vibre' au niveau individuel se propage au niveau collectif.

Nous avons donc au niveau individuel une responsabilité collective : en devenant plus conscient, chacun à notre niveau, nous permettons une élévation du niveau de conscience collectif, qui aura un impact positif sur l'évolution de notre monde et de l'humanité.

C'est l'effet d'une réaction en chaîne, d'une nouvelle contagion pourrait-on dire... cette fois saine, de conscience et d'énergies plus élevées et positives. Qui ont réellement un pouvoir d'influence, d'action et de transformation, au niveau collectif.

L'équation est simple finalement : le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur, de notre état intérieur. Si nous voulons trouver plus de sens, d'équilibre, de santé, d'harmonie, de conscience et de bienveillance au niveau collectif, il nous faut d'abord le manifester, dégager ou 'vibrer' au niveau individuel.

C'est pourquoi je pense qu'il est essentiel pour chacun de développer une pratique, expérimentation ou exploration de qui nous sommes - afin d'engager cette transformation au niveau d'abord individuel, et participer à l'élévation du niveau de conscience collectif.

Le changement collectif, ou transformation collective, viendra d'un changement, d'une transformation d'abord individuelle et interne, de l'éveil des consciences. Ceci marquera le début d'un véritable changement de paradigme, dans la façon de faire et gérer le monde.

3.4 Quels seront les qualités et bénéfices d'un niveau de conscience plus élevé ?

Un niveau de conscience plus élevé, à travers une meilleure connaissance de soi, nous permettra de développer de nouvelles qualités de bienveillance, humanisme, clarté et positivité.

Ce sont ces nouvelles qualités, attachées à un niveau de conscience plus élevé, qui permettront de promouvoir une nouvelle approche globale, consciente, qui ait du sens ; ces mêmes qualités qui nous aideront à développer le non jugement, supprimer les situations de conflits et tensions créées par les individus non conscients et leurs pensées. Ce qui constitue une nécessité urgente.

Ce changement de paradigme, cette évolution des consciences, permettra de changer le centre de gravité des affaires du monde, d'agir en fonction de la conscience et non de l'ego, pour le bien de la planète. Tout ceci permettra de faire basculer le centre de gravité des affaires de la planète vers le bien-être et équilibre, le respect de l'humain et de l'environnement.

Bien évidemment une grande partie des personnes résistera, mais...tout comme la vitesse de propagation du coronavirus nous a surpris, une nouvelle vague de contagion de conscience collective pourrait l'être tout autant.

Le dernier bénéfice, et non le moindre, d'une augmentation du niveau de conscience de notre corps, notre esprit et nos actionsquotidiennes, sera de nous maintenir en bonne santé, nous réaligner, nous recentrer, nous rééquilibrer. Ce qui est essentiel aujourd'hui, et sera essentiel pour traverser au mieux cette période de turbulences, qui pourra être longue. Car une personne qui prend soin de son être intérieur et sa conscience va se recentrer, gagner en tranquillité et clarté d'esprit, en confiance, augmenter son énergie vitale et son niveau de bien-être et équilibre intérieur. Elle va maintenir une bonne santé et stabilité mentale et émotionnelle, qui aura un effet positif direct sur son niveau d'énergie et d'immunité.

4. Créer des ponts entre science, conscience et politique, pour une gestion plus humaine et consciente de la planète 

Cette augmentation du niveau de conscience, à niveau individuel et collectif, fait partie d'un changement global de paradigme et en sera la clé. Le VRAI changement ne se situera pas au niveau d'une ultime théorie économique ou action politique. Elle se situe au niveau de l'humain et des hommes eux-mêmes, de leur conscience.

Ce que nous vivons est d'une ampleur que l'on ne saisit pas encore.

Il s'agit d'un véritable saut de conscience, une évolution, une transformation de l'esprit. Une métamorphose de l'humanité, un saut quantique philosophique.

Ce changement de paradigme doit être soutenu et nourri par tous les pans et domaines qui structurent notre société. Notamment, à mon sens, la science et la politique, qui doivent promouvoir cette bascule.

Nous avons besoin d'une vision renouvelée et élargie du monde, un changement de représentation du monde, comme une nouvelle renaissance ou un nouveau siècle des lumières. Des certitudes vont s'effondrer, nous accepterons l'ignorance, ferons preuve d'humilité et nous rendrons compte que le monde dans lequel nous vivons n'est plus tenable, et n'est pas ce que l'on pense ; que l'humanité fait simplement fausse route. Cela est arrivé à de nombreuses reprises dans l'histoire. Ce sont des étapes nécessaires vers une cohérence plus globale, l'évolution de l'humanité.

L'espèce humaine va évoluer, entrer dans une nouvelle étape de son évolution, plus consciente, et changer le centre de gravité des affaires de la planète.

Cette bascule se fera au niveau d'abord individuel (qui comme je l'expliquais aura un impact sur le collectif), mais aussi au niveau des institutions, des sciences...politiques et de la vie.

4.1. Science et conscience:

Ce rapprochement entre science et conscience a déjà commencé. Il est très intéressant de noter les points communs ou convergences de plus en plus grandes entre la science et ce monde encore peu connu de la conscience et des énergies.

Les dernières découvertes en matière de neurosciences (neuroplasticité du cerveau) ou d'épigénétique (qui montre comment les gênes peuvent être contrôlés, modifiés par l'esprit et l'environnement) montrent le potentiel inexploré de la conscience, notamment, son pouvoir sur la matière. La dimension énergétique de la matière (dualité onde/particule de chaque atome, expérience des doubles fentes de Young), donc la réalité énergétique de l'être humain, est démontrée et reconnue. De même, il a été prouvé scientifiquement que la méditation change la morphologie du cerveau. Enfin, des études intéressantes (effet Maharishi) montrent l'impact surprenant que peut avoir la conscience individuelle sur le niveau de conscience collectif. 

Cette ouverture progressive de la science vers le monde psychique et les neurosciences est extrêmement importante, afin de découvrir tous ces aspects et utilisations encore méconnues (mais tellement puissantes) de notre conscience, et convaincre un maximum de personnes de la nécessité de se pencher sur ce sujet. Petit à petit, les nouvelles avancées scientifiques montrent tout le potentiel de la conscience et nous aident à prendre conscience de cette réalité plus globale que nous sommes

Il va falloir poursuivre ces découvertes scientifiques sur le corps humain, la conscience et les énergies, afin de révéler la valeur objective et l'intérêt du sujet. Reconnaître cette réalité énergétique et spirituelle que nous sommes, et admettre qu'une plus grande connaissance de soi, une conscience plus élevée, peut avoir de véritables effets sur l'être humain et son environnement.

C'est audacieux mais essentiel afin d'avancer. Ce sera une nécessité pour la communauté scientifique d'approfondir la connaissance que nous avons de notre conscience. Finalement, la science doit redevenir un outil de découverte, compréhension du vivant, et non de maîtrise de celui-ci. La technologie est allée plus vite que notre niveau de conscience...

Cette prise en compte scientifique doit se doubler d'une prise en compte par notre système politique et économique, qui va devoir intégrer cette nouvelle dimension afin de promouvoir des choix et actions conscientes et positives pour l'humanité et sa prochaine phase d'évolution.

4.2. Conscience et politique:

Quels peuvent être les usages de la conscience et la connaissance de soi, en politique ?

Ils sont nombreux.... Il y a beaucoup d'avantages à attendre d'une conscience humaine plus évoluée, développée, et d'une personne plus centrée, dans beaucoup d'aspects ou domaines et notamment la gestion politique et économique du pays. Un gouvernant, un dirigeant plus « conscient » développera des qualités plus grandes de clarté, humanisme et bienveillance, et saura prendre des décisions et actions conscientes, qui auront du sens pour lui et pour la planète. Ce que l'on observe aujourd'hui, ce sont plutôt des dirigeants encore prisonniers de leurs croyances, de leurs « préférences politiques », de leur ego, de leur personnage, etc.

Des personnes plus conscientes remettront naturellement l'humain au cœur et agiront avec sens et justesse. Amèneront plus de compréhension, conscience et clarté dans leurs actions, mais aussi de l'unité, du lien, de la confiance. Elles dégageront une énergie plus élevée, positive, bienveillante, pacifiante, dont nous avons absolument besoin, et qui aura un impact sur l'énergie collective.

C'est un véritable changement de paradigme et d'approche dont nous avons besoin dans ce domaine gouvernemental et de la prise de décision. La connaissance de soi, la reconnexion avec soi et l'environnement, avec l'humain et le vivant, deviendront un paramètre central dans la gestion et la politique de demain.

Oui, la tâche est grande... mais évidente.

  • Mon idée est qu'une intégration intelligente de toutes ces disciplines (science, conscience et politique) permettra d'adopter et de développer une meilleure gestion, plus humaine et consciente, des affaires de la planète.

Conclusion :

Nous vivons un moment clé dans l'évolution de l'humanité, et de l'être humain. Celui de l'éveil ou plutôt réveil des consciences. De l'avènement d'une humanité plus consciente.

La mutation que l'on observe aux niveaux politique, économique et sociétal s'accompagne de ce réveil des consciences et de l'humanité. Tout est lié.

La connaissance de l'humain et du vivant sera au cœur du nouveau paradigme. En se reconnectant avec nous-même, nous deviendrons conscients, reconnecterons avec l'humain et notre planète, et serons capables de prendre les bonnes décisions, justes, conscientes et pertinentes pour nous et notre monde.

Tout ceci n'est pas utopique ni illusoire, c'est une réalité que nous sommes en train de vivre et qu'il nous faut comprendre et accompagner. Tel est le sens de mon action en écrivant ces lignes. 

Nous pouvons et devons tous accompagner ce processus d'évolution de la conscience de l'humanité. Traverser avec sérénité cette période de turbulences et participer consciemment au monde de demain.

Merci de m'avoir lue jusqu'au bout! ;) et n'hésitez pas à réagir à cet article si vous le souhaitez, en m'écrivant ici ou directement sur mon mail si vous êtes déjà inscrit.